Un paisaje Desde la ventana Abierta o cerrada es igual Hierba verde tierra negra Bajo el azul Y En un charco podrido Un ojo Demasiado redondo Como el olvido Que se va borrando J'ai envie de m'amuser à écrire en espagnol, avec mon seul bagage, sans recours...
Lire la suiteLes mots Comme un bloc de matière sans nom Ni origine Dedans et dehors Pas d'histoire pas de paysage à en tirer Dans la tromperie des souvenirs Seulement un peu de langage Venu avec la salive et le sang Le garder pour le pétrir Sans savoir comment Alors...
Lire la suite(Ce texte n'est pas sorti dans la revue Borborygmes qui avait lancé un concours sur le temps je ne sais plus quand. A la relecture, je le trouve cependant convenable, c'est déjà ça. ) I Le temps est derrière moi Grand-mère aux dents vertes Qui chantait...
Lire la suiteParfois Comme une brillance sur le chemin Le petit bonheur d'une traverse Un champ posé là au creux du tumulte Quelques ivraies solitaires et battues Où souffle une mémoire qui ne dit rien La nôtre qui sait Tout entière dans mes pas * Ici ou là Au détour...
Lire la suiteMidi peut-être a sonné Il faudrait souffler comme les autres hommes A cette pause qui n'a pas de présence Dans laquelle je m'oublierais pourtant S'il n'y avait pas tous ces mystères Sous nos pas * La tentation du jardin encore Qui miroite au fond de tes...
Lire la suiteRéenchanter les noms premiers Qui font surgir les choses Le nom de table Et le nom d'armoire Le nom du fruit Qu'on verra mieux sentira mieux En l'appelant pomme ou poire Avec son décor d'assiette posée là Au coin perdu d'un buffet qui n'ouvre plus Imaginer...
Lire la suiteComme j'ai conscience d'écrire des poèmes sinistres qui me viennent de tous les côtés, voilà au pied levé un poème gai. Amalric a mal ri Bambelle mal rigolé C'est la faute au rimmel qu'a coulé Le rire était trop mouillé dans les yeux de Bambelle Celui...
Lire la suiteVoici le début d'un ensemble que j'ai publié en 1997 dans la revue belge Ecritures. Je ne l'ai pas encore renié. Ma peau ne pleure Que la nuit Dans des draps trop fermés Mon corps s'abandonne Au travail de la mort J'imagine la corruption lente Du sang...
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